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La Critique Selon Moi
21 décembre 2019

LE BEST OF MUSICAL DE 2019

Top 2019-1

L’arrivée imminente des fêtes de fin d’année nous indique qu’il est temps de dresser le bilan musical de 2019. Alors que l’humanité ne cesse de se déliter et que les catastrophes climatiques risquent de rapidement mettre tout le monde d’accord, l’actualité musicale, contre vents et marées, demeure une nouvelle fois une bouffée d’air frais salutaire…

Bien entendu, comme rappelé à chaque fois, cette liste est non exhaustive et totalement subjective…

 

Les Meilleurs :

Top 2019-1

 

 

 

 

 

 

 

Commençons avec la britannique FKA Twigs qui, toujours en équilibre entre minimalisme synthétique et clarté du R’n’B, impose la puissance de sa voix sur le christique et phénoménal Magdalene.

L’ancien leader des divins Silver Jews, l’américain David Berman, est toujours hanté par ses vieux démons… mais ceci n’empêche que son nouveau projet, Purple Mountains, irradie de lumière la planète folk-pop.

L’américain à la voix tranchante comme une lame de rasoir, Ezra Furman, bluffe le monde du punk-rock avec les mélodies vitaminées du puissant Twelve Nudes.

Premier essai et premier coup de maitre pour les anglais de Plastic Mermaids. Ecouter la pop synthétique psychédélique et loufoque du bien nommé Suddenly Everyone Explodes est une expérience musicale extraordinaire.

L’australien au look improbable Alex Cameron, crooner émérite de l’americana, confirme avec Miami Memory le bonheur musical déjà entrevu sur le fabuleux Forced Witness.

Alors que l’on pensait que le projet The Raconteurs était définitivement rangé dans les cartons, l’américain Jack White joue le pyromane sur les intonations hard-rock de l’excellent Help Us Stranger.

Le chant affligé du légendaire australien Nick Cave effleure les notes endeuillées du sublime Ghosteen, album chargé d’émotion et de sanglots à la mémoire de son fils disparu.

Dans un fourre-tout musical et vocal de très haute volée, l’américain Justin Vernon et ses Bon Iver ouvrent avec le folk-pop radieux du fabuleux i,i une porte d’accès direct vers la voie lactée.

Huitième album et nouveau chef-d’œuvre pour les britanniques d’Elbow. Giant Of All Sizes est une ode à la majestueuse complexité de la pop et du rock.

Enfin n’oublions pas de rappeler que depuis ce printemps nous nous abreuvons de l’incontournable et surpuissant Dogrel des irlandais de Fontaines D.C., sommet de rock explosif et de spoken word tapageur.

 

Les Outsiders :

Top 2019-2

 

 

 

 

 

 

 

L’on aurait pu choisir U.F.O.F., mais c’est finalement la folk-pop plus accessible de Two Hands que l’on épinglera au tableau d’honneur. Big Thief est à n’en pas douter l’un des groupes de l’année avec la sortie de deux excellents albums en l’espace de quelques mois.

Le folk-rock féérique d’Immanent Fire, nouvel opus d’Emily Jane White, démontre, s’il en était encore besoin, la propension de la troublante américaine pour les choses extraordinaires.

Sur le brillant I Am Easy To Find, les américains de The National bousculent leurs us et coutumes rock en se lançant à corps perdus dans une mixité vocale insolite et rafraichissante.

Après Weather Diaries, album de reformation plutôt quelconque, les britanniques de Ride reprennent, avec le puissant This Is Not A Safe Place, le flambeau shoegaze qu’ils avaient si rapidement abandonné au début des années 90.

Baigné dans la chaleur des grands espaces nord-américains, le folk-rock de l’américaine Sharon Van Etten s’expose au grand jour sur les arpèges du fabuleux Remind Me Tomorrow.

La diva néo-zélandaise Aldous Harding confirme avec son second essai, Designer, les énormes espoirs entrevus dans le folk dépouillé et lumineux de son chef-d’œuvre initial, Party.

Avec le sublime Oh My God!, concerto folk-rock pour piano et trompette, Il semblerait que le texan Kevin Morby ait été touché par la grâce divine.

Les anglais de These New Puritans prennent un malin plaisir à concocter les sonorités pop célestes et protéiformes du flamboyant Inside The Rose.

Midlife, nouveau recueil de douceurs mélodiques introspectives et mélancoliques du français H-Burns, est tout bonnement à ranger sur la petite étagère des chefs-d’œuvre de la pop hexagonale.

Sur un quatrième album majeur, Assume Form, le londonien James Blake ouvre son minimalisme synthétique à la clarté du R’n’B.

 

Ils auraient aussi pu en être :

Top 2019-3

 

 

 

 

 

 

 

La liste des bons albums de cette année 2019 serait décidemment trop longue, voici tout de même encore une dizaine d’artistes qui ont marqué les esprits :

Bad Wiring, nouvel album des turbulents Jeffrey Lewis & The Voltage, génère de bien belles étincelles. Ce rock primaire, malgré son style antédiluvien, n’a jamais autant été dans l’air du temps.

Le troisième opus de Half Moon Run, A Blemish In The Great Light, est certes moins surprenant que ses deux énormes prédécesseurs, mais son niveau encore très élevé assoit définitivement le combo montréalais à la table des références incontournables de la scène rock internationale.

Malgré son look d’éternel branleur, le canadien Mac DeMarco produit une pop ciselée et recherchée sur son langoureux cinquième opus studio, Here Comes The Cowboy.

Dans la belle continuité harmonique de leur premier opus éponyme, les américains de Cigarettes After Sex se remettent à l’ouvrage sur un second album lumineux, le mélancolique Cry.

L’anglaise Jade Bird fait admirer la puissance de sa voix sur l’intensité folk-rock de son excellent premier opus éponyme.

Une première partie aux atours synthétiques, puis une seconde qui déchaine les éléments rock, le diptyque Everything Not Saved Will Be Lost repositionne les britanniques de Foals au sommet de l’échelle rock.

Avec le fabuleux Father Of The Bride, la pop colorée des Vampire Weekend, à défaut d’être innovante, n’a rien perdu de son grand pouvoir de séduction et d’aliénation des masses.  

Férue de mise en scène, la française Magali Cotta, alias Canine, transpose ce savoir-faire théâtral à la musique avec la pop atypique du génial Dune.

Avec Beware Of The Dogs, la frêle australienne Stella Donnelly condamne sans en avoir l’air les tendances masculines les plus insoutenables et les plus sombres dans l’ingénuité et la lumière de l’indie-pop.

L’américain Panda Bear explore une nouvelle fois les voies sinueuses et insolites de la pop et plonge son nouvel album solo, Buoys, dans un monde harmonique fantasmagorique.

 

Les Divines Surprises :

Top 2019-4

 

 

 

 

Quelques résurrections inattendues, des légendes au sommet de leur art et la rédemption divine, voici quelques-unes des belles surprises de l’année 2019 :

Après plusieurs années d’indigence musicale, le rouleau compresseur Coldplay renait de ses cendres et offre avec Everyday Life une vision presque originale de la résurrection.

L’ange noir du rap américain, Kanye West, répand sa vision christique sur un nouvel album lumineux au titre évocateur, Jesus Is King.

Les nostalgiques du post-punk des années 80 ne doivent pas rater le nouvel opus des vétérans anglais de New Model Army, l’abrupt et puissant From Here.

Les vétérans américains de Sebadoh sont de retour avec le bien nommé Act Surprised et il est plutôt rassurant de revoir l’une des légendes de l’indie-rock, que l’on croyait à jamais perdue, au sommet de sa forme.

Le plutôt réussi In The End, album posthume des irlandais de Cranberries, ravive la mémoire de la divine et regrettée Dolores O’Riordan.

 

Les Flops :

Top 2019-5

 

 

 

 

 

 

 

Des albums franchement ratés et d’autres un brin décevants, voici une liste non exhaustive des flops de l’année 2019 :

Pour les britanniques de Pumarosa, Devastation était donc un titre prémonitoire pour la qualité musicale de leur nouvel opus. Cet essai plutôt confus peine à soutenir la comparaison avec l’énorme The Witch.   

Contrairement à ce que laisse sous-entendre False Alarm dans son patronyme, l’alarme de la créativité des Two Door Cinema Club semble malheureusement avoir été déclenchée pour de bon, et l’occurrence d’un accident harmonique irréversible parait aujourd’hui inéluctable.  

Sur leur nouvel opus, Kind, les Stereophonics oublient d’ajouter un ingrédient essentiel pour le liant et l’attraction de leur musique, l’émotion…  

L’embellie des Pixies aura été de courte durée, après le très bon Head Carrier, l’américain Franck Black et ses acolytes se perdent dans les méandres du médiocre Beneath The Eyrie.

La voie fantastique suivie jusque-là par les américains de Yeasayer connait aujourd’hui quelques soubresauts. La synthpop sans saveur de leur nouvel opus, Erotic Reruns, n’a malheureusement pas grand-chose de sexy.

Pour la première fois, un des opus éponymes à la couleur unie de Weezer n’est pas à la hauteur de ces prédécesseurs (Blue, Green, Red, White). A trop vouloir aseptiser le rock de ce Black Album, Rivers Cuomo et ses trois acolytes ont donc fini par perdre leur âme.

The Modern Age s’inscrit sans problème dans la lignée rock des deux premiers opus des Sleeper, mais ses mélodies trop convenues peinent à atteindre les hauteurs des lumineux Inbetweener, Alice In Vain, Swallow et autres Delicious. Se pose alors la question de l’intérêt de ce nouvel album, facile écouter, vite assimilé, mais certainement aussi très vite oublié…

Ellery James Roberts perd sa gouaille et son aura sur le second opus du duo qu’il forme avec sa compagne à la ville, Lost Under Heaven. Jamais album n’aura aussi bien porté son titre, Love Hates What You Become est un ensemble harmonique en mal d’amour.

Avec Groove Denied, le californien Stephen Malkmus rend une copie certes hétéroclite mais finalement assez mitigée, il peine à convaincre lorsqu’il quitte sa zone de confort et qu’il s’essaye à l’electro torturée, mais frise toutefois le génie lorsqu’il reprend le rock flegmatique et lo-fi qui fit autrefois sa renommée.

Hot Motion est très loin d’être un album raté, il démontre simplement que les britanniques de Temples peinent à insuffler un vent de fraicheur sur leur rock psychédélique tout droit venu des années 70.

 

Commentaires
F
Salut<br /> <br /> Très bonne sélecta proposée ici. Parmi ces 30 albums, j'en possède 11 : <br /> <br /> "Designer" / "Ghosteen" / "Remind Me Tomorrow" / "Two Hands" / "Purple Mountains" / "Here Comes the Cowboy" font partis des disques les plus aimés, même adoré pour certains, et qui ont tourné en boucle. <br /> <br /> "Giants Of All Sizes" et "I Am Easy To Find" pas loin derrière...<br /> <br /> "Dogrel" et "Midlife", un cran en dessous....<br /> <br /> "Jade Bird" que je possède mais très peu exploré.<br /> <br /> <br /> <br /> SINON, JE RAJOUTERAIS : <br /> <br /> Bertrand Belin – Persona <br /> <br /> Iggy Pop – Free <br /> <br /> Tindersticks – No Treasure But Hope <br /> <br /> Karen O & Danger Mouse – Lux Prima <br /> <br /> Balthazar – Fever <br /> <br /> Jay-Jay Johanson – Kings Cross <br /> <br /> Neil Young & the Crazy Horse – Colorado <br /> <br /> Robert Forster – Inferno <br /> <br /> Thom Yorke – Anima<br /> <br /> Deerhunter – Why Hasn't Everything Already Disappeared? <br /> <br /> Angel Olsen – All Mirrors <br /> <br /> Methyl Ethel – Triage <br /> <br /> The Proper Ornaments – Six Lenins <br /> <br /> Ibrahim Maalouf – S3ns <br /> <br /> M – Lettre infinie + Le Live <br /> <br /> Richard Hawley – Further <br /> <br /> Bill Callahan – Shepherd In A Sheepskin Vest <br /> <br /> Bonnie 'Prince' Billy – I Made A Place <br /> <br /> Bruit Noir – II / III <br /> <br /> Calexico and Iron & Wine – Years to Burn...........<br /> <br /> <br /> <br /> A +
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