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La Critique Selon Moi
1 février 2020

DESTROYER – Have We Met (2020)

Destroyer - Have We Met

 

 

 

 

 

 

 

  

 

De qui parle-t-on ? :

Groupe canadien, actif depuis 1995, construit autour de sa tête pensante, Dan Bejar. Le natif de Vancouver est principalement entouré de David Carswell et de John Collins, membre par ailleurs des excellents The New Pornographers.

 

De quoi parle-t-on ? :

Dan Bejar ajoute quelques notes synthétiques et groovy sur la beauté de ses arpèges folk-pop.

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Deux ou trois titres qui donnent une sérieuse envie de bouger, mais finalement un ensemble qui incite surtout à battre la mesure.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

A l’instar de ses prédécesseurs, Have We Met est concocté dans le creuset de la fluidité harmonique.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Avec des titres comme Crimson Tide et It Just Doesn’t Happen, Dan Bejar arrivera peut-être enfin à titiller l’intérêt du grand public.

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Ces arpèges sublimes et la voix céleste de Dan Bejar ne peuvent se satisfaire du carcan de la compression.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en boucle sur ma platine (9)

 

Les canadiens de Destroyer sortent leur douzième album studio, le divin Have We Met, nouveau monstre de perfection harmonique et de groove.

Trois ans après la pop gracile du chef-d’œuvre Ken, Dan Bejar élargit encore sa palette musicale avec les quelques notes dansantes de ce nouvel opus. La ritournelle sexy de Crimson Tide agrippe l’esprit de l’auditeur dès son premier passage. Le plaisir se prolonge avec les volutes folk-pop de Kinda Dark et l’electropop du single It Just Doesn’t Happen. Après l’étrange interlude The Television Music Supervisor, le combo de Vancouver reprend sa marche synthétique avec l’addictif The Raven. Sur une seconde partie plus pop, rien ne vient entacher le bonheur mélodique de ce nouvel exercice. Le chant majestueux et hors normes de Dan Bejar rayonne encore de mille feux sur le rock langoureux de Cue Synthesizer ou sur la ballade The Man In Black’s Blues.

Le talent de Dan Bejar ne connait décidément aucunes limites. Avec ses Destroyer, il étend une nouvelle fois son aura lumineuse sur les arpèges mirifiques de ce phénoménal Have We Met   

 

 

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