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La Critique Selon Moi
9 octobre 2017

BENJAMIN CLEMENTINE – I Tell A Fly (2017)

Benjamin Clementine - I Tell A Fly

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De qui parle-t-on ? :

Pianiste et chanteur anglais, actif depuis 2008.

 

De quoi parle-t-on ? :

Dans le même esprit que le premier album, crooner, classique et pop, mais avec un mélange des genres qui chamboule totalement l’intérieur de ces nouveaux titres.

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Le britannique intensifie un peu son jeu de percussions, ce qui a pour effet de rehausser le tempo de cette musique.  

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Les mélodies sont belles, mais l’assemblage musical se révèle extrêmement complexe.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Benjamin Clementine va irrémédiablement faire fuir une bonne partie des fans de son premier album.

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

La compression ne peut que dégrader cette voix puissante et cet empilement d’arpèges antagonistes.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en boucle sur ma platine

 

I Tell A Fly est un ovni musical qui trouvera plus difficilement son public que l’adoubé At Least For Now.

Une pincée de Dean Martin, une autre de Neil Hannon et la folie de Chilly Gonzales, voici le mélange étrange que nous propose Benjamin Clementine. Difficile d’accrocher d’emblée aux foutraques Farewell Sonata et Better Sorry Than Asafe. Alors, doit-on crier au génie ou doit-on détester ce nouvel album totalement décousu ? La réponse n’est pas aussi limpide et laconique qu’il n’y parait. On louera une nouvelle fois la voix de soprano du londonien et son génie instrumental, on lui reprochera par contre d’amalgamer à outrance son savoir harmonique et toutes ses influences dans des morceaux fourre-tout, à la limite du supportable (One Awkward Fish ou Phatom Of Aleppoville). Fort heureusement, l’on entrevoit aussi quelquefois la lumière sur les plus structurés Paris Cor Blimey, Jupiter, By The Ports Of Europe et Quintessence.  

La chose dont l’on est sûr est que Benjamin Clementine ne s’est pas contenté d’aligner I Tell A Fly dans le sillon doré de son premier opus. Il prend un vrai risque musical, qui certes frôle parfois l’accident industriel, mais qui s’avérera peut-être payant lorsque dans quelques années nous nous retournerons et mesurerons l’importance de cet opus dans la carrière du britannique.    

 

 

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