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La Critique Selon Moi
29 juillet 2017

ARCADE FIRE – Everything Now (2017)

Arcade fire - Everything Now

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De qui parle-t-on ? :

Groupe canadien, actif depuis 2000, fondé par le couple Win Butler et Régine Chassagne, accompagnés des musiciens Richard Parry, William Butler, Tim Kingsbury et Jeremy Gara.

 

De quoi parle-t-on ? :

Arcade Fire abandonne son côté rock et intensifie son approche disco inspirée des mythiques suédois de ABBA.

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Reflektor avait déjà initié ce virage disco, Everything Now l’intensifie et augmente du même coup le capital « dancefloor » d’Arcade Fire.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Everything Now est l’album le plus accessible, le plus fluide et le plus mélodique de la discographie d’Arcade Fire.  

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Everything Now, Signs Of Life, Creature Comfort et Electric Blue sont des singles imparables voués au succès planétaire.

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Cette musique perd son originalité et sa complexité au profit d’une ambiance disco tout à fait écoutable en format compressé.  

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en boucle sur ma platine

 

Emettre un avis dissonant dans le concert de louanges qui entoure le nouvel opus d’Arcade Fire peut fortement ébranler les certitudes du critique amateur et remettre en question sa capacité de jugement. Le seul fait de penser qu’Everything Now est un album en demi-teinte, certainement le moins abouti du combo canadien, semble donc vouer l’inconscient auteur de cette coupable idée aux gémonies.

S’inspirer des cultissimes ABBA pour justifier son orientation disco, peut paraitre une bonne idée lorsque l’on est capable de bonifier et de moderniser cette mythique influence. Arcade Fire nous avait, par le passé, déjà habitué à relever ce genre de défi. Pourtant à l’écoute de l’éponyme Everything Now, du pâlichon Signs Of Life ou de l’agaçant Creature Comfort, l’on ne peut s’empêcher d’émettre quelques réserves, de ressentir une pointe de déception. L’orchestration et l’interprétation sans failles de ces nouveaux titres ne sont évidemment pas à remettre en cause, le public répondra d’ailleurs facilement présent à ces intonations dansantes et festives, le problème réside dans cette désagréable sensation de déjà entendu et dans cette perte d’originalité qui faisait jusque-là le sel de la musique des québécois. Ce ne sont pas les arpèges un tantinet reggae de Peter Pan et de Chemistry qui améliorent cette drôle d’impression. Il faut attendre le rock bouillant d’Infinite Content pour enfin réveiller notre intérêt, mais cela est décidemment trop court, la synthpop d’Electric Blue nous ramène rapidement à l’ordinaire des premiers titres d’Everything Now.  

Après avoir sorti son lot de chefs-d’œuvre, dont le dernier en date, Reflektor, est encore dans toutes les mémoires, Arcade Fire marque pour la première fois le pas. En cette année 2017, si l’on souhaite ressentir d’intenses frissons musicaux en provenance du Canada, ce n’est donc pas du côté de Montréal qu’il faudra se tourner, mais plutôt en direction de Toronto pour écouter le collectif Broken Social Scene ou pousser jusqu’à Vancouver pour découvrir les New Pornographers.   

 

 

Commentaires
H
quelle catastrophe ce disque.... la descente était déjà bien amorcée sur Reflektor (on pouvait quand même en sauver une moitié), mais là c'est triste.
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papasfritas69







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