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La Critique Selon Moi
11 novembre 2016

TOTORRO – Come To Mexico (2016)

Totorro - Come To Mexico

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De qui parle-t-on ? :

Quatuor français composé de Xavier Rosé, Bertrand James, Jonathan Siche et Christophe Le Flohic.

 

De quoi parle-t-on ? :

Le post-rock n’est plus vraiment le fil conducteur de ce nouvel opus, c’est le rock qui est tout simplement mis à l’honneur aujourd’hui. Le schéma instrumental, très axé sur les guitares, rappelle un peu le travail du duo américain Ratatat.

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Ce nouvel opus joue moins avec les ambiances que son prédécesseur, certains morceaux déboulent à tout berzingue et donnent une furieuse envie de pratiquer le Air guitar.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Ce format instrumental recherché n’est pas forcément propice à l’instantanéité.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Malgré la vigueur de certains titres, ce nouvel opus peut satisfaire nombre d’auditoires.   

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Le propos est plus pop, le style plus épuré, l’écoute en format compressé est donc tout à fait agréable.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en  boucle sur ma platine

 

Home Alone était déjà un chef-d’œuvre, un hommage appuyé au post-rock qui situait ses arpèges à mi-chemin entre l’intensité des écossais de Mogwai et le génie musical des américains de Tortoise.

Come To Mexico est un album joyeux, il éloigne les français du post-rock originel pour les entrainer dans le rock lumineux des premiers opus du duo américain Ratatat. La courte intro Brocolissimo donne le ton festif de ce nouvel opus. Le bouillant Yaaaago, à l’essence pop dissimulée, est le premier single de Come To Mexico. Dans un départ heavy-metal à l’ancienne le tonitruant Trop Fort Jéjé éclate tout sur son passage. Les très techniques Saveur Cheveux et Beverly Pills (j’adore ces titres !!) auront une place de choix dans la playlist post-rock du XXI° siècle. Les rennais nous offrent un interlude ambient bien mérité sur Ouad & Khaled avant de repartir pied au plancher sur le furieux Tomate Polisson. Tottoro est donc bien le nouveau prodige du rock hexagonal, ce héros de manga surnaturel et charismatique que rien ne peut atteindre...  

La musique, surtout dans sa version contemporaine, joue fréquemment un rôle secondaire, elle n’est souvent qu’un faire valoir pour un texte ou pour une voix. Totorro a une toute autre vision et un tout autre dessein pour ses mélodies, son jeu à deux guitares est un chant qui rend les mots superflus et qui porte aux nues ce nouveau Come To Mexico.  

 

 

Commentaires
S
Écouté Totorro... pas aussi emballé que toi. <br /> <br /> <br /> <br /> Je pense que tu connais probablement Built to Spill. Replonges-toi sur Perfect from now on (1997) ou Keep it like a secret (1999). C'est probablement l'ombre de ces deux très bons albums qui m'a éloigné de Totorro.
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