Motörhead is dead

 

Une bien triste nouvelle nous arrive en ces temps de fêtes de fin d’année. Ian Fraser Kilmister alias Lemmy vient de rendre l’âme en ce 28 décembre 2015.

Après le décès de Philthy « Animal » Taylor il y a à peine un mois et demi, deux des trois membres du line-up originel des légendaires Motörhead, celui des mythiques Bomber, Overkill, Ace of spades et du plus grand live jamais gravé sur un vinyl, No sleep ‘til Hammersmith, s’en sont allés. Fast Eddie Clarke doit se sentir bien seul aujourd’hui…

L’homme qui avait imprimé ce son de basse si particulier, jouait avec la mort depuis très longtemps. Consommateur d’alcool et de drogues en tous genres, il était déjà miraculeux qu’il atteigne les soixante-dix ans alors que d’autres étaient tombés pour les mêmes raisons bien avant lui.

La dispariton de Lemmy va malheureusement certainement entrainer une autre fin, celle du groupe qu’il incarnait, Motörhead.

Bien que Motörhead ne représente plus grand-chose aujourd’hui, il faut se rappeler qu’à la fin des années 70 ce groupe était devenu culte. Les albums Bomber, Overkill et surtout Ace of spades avaient construit sa légende. Le style musical violent, radical, joué à toute vitesse allait poser les bases de tous les nouveaux courants musicaux à base de métal : Heavy, Speed, Trash, Death, Black, … Les Venom, Metallica, Slayer, Megadeath et consorts se sont tous inspirés de ce combo mythique et plus particulièrement de Lemmy.

Le look éternel du bonhomme, cheveux longs, moustache en continuité de ses rouflaquettes, furoncles sur les joues, toujours habillé en noir et un chapeau vissé presque en permanence sur sa tête, va forcément nous manquer.

A titre personnel, Lemmy et Motörhead étaient les idoles de ma jeunesse, les seules que j’ai vraiment vénérées.    

Le rock perd l’un de ses plus fidèles serviteurs. Lemmy rejoint maintenant les divinités du rock, en enfer vraisemblablement, le paradis interdisant certainement la consommation d’alcool et de drogues.