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La Critique Selon Moi
18 juillet 2015

TAME IMPALA – Currents (2015)

Tame Impala - Currents

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De qui parle-t-on ? :

Groupe Australien, actif depuis 2007, axé autour de Kevin Parker, accompagné de Dominic Simper, Jay Watson, Cam Avery et Julien Barbagallo.

 

De quoi parle-t-on ? :

Le rock psychédélique de Lonerism s’est mué en une pop synthétique assez inclassable.

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Quelques titres enlevés, comme le long Let it happen ou Disciples, mais au final le rythme d’ensemble est plutôt intermédiaire.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Tame Impala tente une approche musicale plus directe, moins tarabiscotée, ce qui transparait aussi dans les refrains de ces nouvelles mélodies.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

La disparition du côté psychédélique rend ces morceaux très abordables à tous types d’auditoires.

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Pop synthétique qui s’adapte normalement bien au format compressé, mais l’esthétique et la structure musicale plus complexe qu’elle n’y parait méritent une écoute en grand format.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en boucle sur ma platine

Après la découverte de la délicieuse Courtney Barnett et le retour tant attendu des immenses Apartments, le nouvel album des originaires de Perth confirme que l’Australie demeure une des places fortes de la musique indépendante.

Let it happen, premier titre et morceau de bravoure de Currents, redéfinit les contours du nouveau terrain de jeu de Tame Impala. Les australiens ont gommé la part psychédélique de leur musique pour se concentrer sur une pop plus fantasque. Contrairement à nombre de combos, cette évolution ne s’oriente pas vers une offrande au grand public et aux radios mais plutôt vers la recherche du graal sonore et de la perfection pop.

En véritables orfèvres de l’harmonie, les australiens se font surprenants sur Past life, chatoyants sur The less I know the better, sautillants sur Disciples ou envoutants sur Eventually. Rien ne résiste à la maitrise exceptionnelle du quintette, Tame Impala ne s’inspire pas de telle ou telle référence mais construit lui-même sa voie et son profil musical. A l’instar d’Other lives et de son Rituals, il semblerait que 2015 soit une année bénite pour les défricheurs et les inventeurs de nouveaux sons. 

Lonerism était déjà un chef-d’œuvre, Currents fait mieux et installe Tame Impala au pinacle de la pureté et de la beauté musicale. Une telle perfection dans la théorie de l’évolution aurait certainement fait baver d’envie le grand Charles Darwin en personne.   

 

 

 

Commentaires
H
Alors eux, je ne pige pas. Non pas leur musique, en gros le retour du Rock FM façon Alan Parsons Project, Supertramp et Toto, ce qui ne me dérange en rien, mais l'attitude béate des chroniqueurs de la presse "rock" qui crient au chef d’œuvre alors qu'ils ont jusque là toujours conchié ce genre.
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