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La Critique Selon Moi
11 octobre 2014

THE RENTALS – Lost in Alphaville (2014)

The Rentals - Lost in Alphaville

 

 

 

 

 

 

 

 

  

De qui parle-t-on ? :

Groupe Américain, actif depuis 1995, qui gravite autour de son leader Matt Sharp, bassiste des Weezer à l’époque de leur mythique Blue album.

 

De quoi parle-t-on ? :

College rock Américain, très proche du style Weezer des années 90, influencé par le Grunge et les Pixies.  

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Style très dynamique et entrainant, des morceaux comme Traces of our tears, Damaris ou Irrational things, ne devraient pas vous laisser de marbre.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Derrière l’enrobage noisy, Les mélodies et surtout les refrains sont totalement imparables.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Musique très festive, plutôt destinée à un jeune public, qui peut très bien fonctionner en radio. Mais, comme d’habitude, il y a de fortes de chances que cet album passe inaperçu dans notre beau pays.

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Le ronronnement de la basse de Matt Sharp, ingrédient le plus marquant de cette musique, amène ce petit côté noisy et rend l’ensemble assez monocorde. L’écoute en format compressé ne posera donc pas de problème.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en  boucle sur ma platine

Qui se souvient encore des Rentals, groupe du bassiste Matt Sharp, transfuge des Weezer, qui eut son heure de gloire au milieu des années 90 avec son premier opus, Return of the Rentals. Le groupe avait plus ou moins disparu de la circulation en 1999, après un second album, Seven more minutes, qui, le moins que l’on puisse dire, ne restera pas dans les annales.

Que peut-on attendre du retour des Rentals alors que l’on attendait déjà pas grand-chose de leur part dans les années 90 ? La réponse se trouve certainement dans ce rock simpliste, qui nous transporte, dès les premières notes de It’s time to come home, dans le corps d’un ado Américain, boutonneux et un peu crétin, qui ne recherche dans la musique que le plaisir à court terme. Matt Sharp retrouve cette spontanéité et cette urgence qui avaient fait notre bonheur à l’écoute de Return of the Rentals. Le son unique de sa basse nous fait même regretter son départ des Weezer, tant ce bourdonnement nous rappelle le Blue album, chef-d’œuvre inégalé de la bande de Rivers Cuomo.

Lost in Alphaville, presque vingt ans après, est le digne successeur de Return of the rentals. Espérons maintenant, pour que perdure notre plaisir, que Matt Sharp ait enfin décidé de se lancer dans une location longue durée.

 

 

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