MOBY – Innocents (2013)

De qui parle-t-on ? :

Projet solo du multi-instrumentiste Américain, Richard Melville Hall, actif depuis 1983.

De quoi parle-t-on ? :

Toujours cette Electropop mid-tempo dérivée de son album fétiche, Play. Les morceaux sont soit des instrumentaux, soit chantés par des guest-stars comme Cold Specks, Damien Jurado ou Mark Lanegan.

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Production tout à fait adaptée à l’utilisation en musique d’ambiance.

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Ces mélodies sont toujours aussi fluides mais commencent sérieusement à sentir le réchauffé.  

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Avec Play, Moby a conquit le grand public et depuis, chacun de ses albums, même faible, ne passe pas inaperçu.

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Electro assez lente et légère bénéficiant de moyens de production hors du commun, ce qui rend cet opus facilement audible en format compressé.  

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en  boucle sur ma platine

Deux premiers titres plutôt rassurants, un troisième, Almost home, qui file la nausée et donne l’envie de jeter le disque par la fenêtre, Going wrong qui relève un peu le niveau, The perfect life qui explore le côté le plus pop de Primal scream sans vraiment en atteindre la qualité… Les chansons s’égrènent ainsi en alternant l’acceptable, le passable et l’insupportable… Mais où est donc passé le Moby capable d’interpréter le Punk hardcore le plus sauvage sur Animal rights et d’enchainer avec le sublime Play. Depuis ce dernier d’ailleurs, le New-yorkais essaie désespérément de rééditer un chef-d’œuvre similaire et se noie dans une resucée musicale de plus en plus navrante. Il est urgent pour Moby de tenter de nouvelles expérimentations, ce qui ne devrait pas lui poser de problème au vu de ses expériences passées  (Electro pour clubbers, Punk-rock, Blues, Ambient, …), faute de quoi, il se perdra définitivement et sera oublié dans les méandres d’un labyrinthe musicale absurde et sans issue. 

 http://www.deezer.com/album/6941857